L’éternel recommencement

Wow. Il est difficile de croire que l’on est déjà en octobre, presque arrivé aux congés d’Action de grâce. Le mois de septembre s’est passé vite; c’est comme ce que l’on dit: le temps file quand on s’amuse!

Pour les enseignants et les étudiants, le mois de septembre représente toujours un nouveau départ. Tout le monde a la chance de recommencer de nouveau et de prendre des résolutions pour le nouvel an.

Pour moi, cette nouvelle année scolaire me semblait différente de toutes les autres. Après avoir participé à Cohort 21 l’année dernière, j’avais un sentiment d’espoir comme je ne l’avais jamais senti. Je me sentais équipée pour de nouveaux défis, et préparée d’essayer de nouvelles choses et de prendre des risques.

J’avais de grands plans de réécrire le curriculum de mon cours pendant l’été, mais je n’ai pas réussi à finir tout ce que j’avais voulu faire. La dernière semaine avant la rentrée, j’ai commencé à déplorer la fin d’été et à m’en vouloir de ne pas avoir tout fait comme planifié. Heureusement, je suis tombée sur une article sur Adobe Spark qui s’appelle “Why perfectionism is a creativity killer and how to overcome it.”

Cette citation m’a donné la relance dont j’avais besoin:

Je savais que si je décidais de ne pas commencer avec les changements que j’ai voulu instituer dans mon cours, à cause du fait que tout n’était pas perfectionné, j’aurais raté à mes buts. Je ne finirai jamais à préparer et à apprendre, et je dois l’accepter. On se plaint souvent que les élèves ne veulent pas essayer des choses parce qu’ils craignent rater; il faut que les enseignants montrent l’exemple et prennent de risques aussi.  

Alors, le premier jour de classe, j’ai expliqué à mes élèves qu’on allait apprendre ensemble cette année. Le plan de l’année n’était pas fini, mais je leur ai dit qu’on allait  le finir ensemble. Et je pense que les élèves appréciaient le fait que leur enseignant admettait qu’elle ne savait pas tout.

Je suis ravie que cette année j’aurai encore la chance de prendre part à Cohort 21, cette fois dans le rôle d’entraîneur. Mes experiences l’année dernière avec Cohort 21 ont transformé mes idées, ont changé mes priorités, et m’ont fait repenser ma philosophie de l’éducation. Elles m’ont encouragé d’essayer de nouvelles choses – les choses qui me faisaient peur, comme de mettre mes pensées sur un blogue, et de présenter à un sommet Google. Ces nouvelles choses ont mené à d’autres opportunités: dans deux semaines j’irai à Vernon, en Colombie-Britannique, pour présenter quatre ateliers en français à un sommet Google! Les portes continuent à s’ouvrir pour moi, et Cohort 21 m’a donné le courage de traverser le seuil.

J’ai hâte de commencer ce voyage avec les 30+ nouveaux participants des autres écoles CIS. Bonne année à tous!

Merci à @ddoucet pour m’avoir encouragé d’écrire cet article en français. (Encore une chose qui me fait peur!)